Le printemps est arrivé et les cultures du monde entier célèbrent la saison des couleurs vives et de la vie nouvelle. Mais il n'y a pas que les lapins, les agneaux, les poussins, les œufs, le chocolat et les fleurs de printemps. Voici quelques traditions qui nous incitent à voyager en cette période de l’année : Escalader une pyramide maya à l’équinoxe de printemps au Mexique Le printemps commence officiellement à l'équinoxe de printemps, généralement le 20 mars, moment astrologique où le Soleil se trouve directement au-dessus de l'équateur, ce qui fait que le jour et la nuit ont la même durée. De nombreuses cultures anciennes observent les solstices d'été et d'hiver : les jours les plus longs et les plus courts de l'année.Mais dans la culture maya, l’équinoxe de printemps annuel est un moment charnière du calendrier. Les anciennes traditions de l'équinoxe de printemps se perpétuent aujourd'hui, souvent en association avec les pyramides mayas, points névralgiques de la vie de la communauté maya, grâce à leur connaissance approfondie de l'astronomie et à leurs systèmes calendaires complexes. De nombreuses pyramides mayas ont été conçues pour s'aligner sur des événements astronomiques.À Chichen Itza, par exemple, le soleil de fin d'après-midi projette des ombres sur la pyramide, créant l'illusion d'un serpent descendant les marches – un phénomène connu sous le nom de « serpent de la lumière du soleil », qui confère bénédiction et fertilité à la terre pendant la saison des semailles et du renouveau. Aujourd'hui, les descendantes et descendants des anciennes et anciens Mayas se rassemblent sur les sites des pyramides sacrées, vêtus de vêtements traditionnels ou de blanc, pour rendre hommage à leur héritage et participer à des rituels séculaires. Certaines pratiques consistent à escalader la pyramide, à offrir des fruits, des fleurs ou de l'encens. De nos jours, les participantes et participants invoquent des bénédictions spirituelles personnelles plutôt que la saison agricole à venir. Durant le phénomène astronomique, il est possible de visiter les pyramides pour assister à l’alignement de la lumière du soleil et des ombres sur les pyramides et de participer à des visites guidées ou des événements culturels. Image fournie par Getty : lever du soleil durant l’équinoxe de printemps à Dzibilchaltún, le temple des sept poupées. Satisfaire sa dent sucrée (pour l’érable) dans une cabane à sucre au Québec La province canadienne du Québec produit près des trois quarts du sirop d’érable au monde. On sent décidemment le printemps lorsque les gens se rendent dans les cabanes à sucre au moment de la récolte de la sève d’érable sur les arbres lorsque le soleil les réchauffe après un long hiver, pour célébrer sa transformation en produits d’érable; un goût inimitable du Canada. Les familles en profitent pour faire un tour de calèche, se délectent de copieux déjeuners de crêpes et de pâtisseries chaudes arrosées de sirop, respirent le doux parfum du sirop d’érable en ébullition et font même rouler de la tire d'érable sur neige avec un bâtonnet. C'est la période la plus excitante pour visiter les forêts du Québec rural. De son côté, l'élégant Four Seasons de Montréal apporte une tranche de la tradition québécoise du sirop d'érable au cœur de la deuxième plus grande ville francophone du monde jusqu'à la mi-avril 2024. La station cabane à sucre du Four Seasons se veut une expérience traditionnelle québécoise signée Four Seasons, avec des plats que jamais vous n’auriez pensé pourraient s’accompagner de sirop d’érable. Du pain doré à l'érable qui a trempé dans une riche crème anglaise, un café au lait à l'érable si parfaitement sucré qu'il murmure « le printemps est là » à chaque gorgée, et puis il y a le cocktail Mapletini, le cousin encore plus cool de l'Espresso Martini, infusé à l’érable garni de mousse également infusée à l'érable et décoré d'une feuille croquante à l’érable faite à la main. (Photo ci-dessous, gracieuseté du Four Seasons Montréal). Souper aux décapodes pour célébrer Pâques en Martinique Les célébrations de Pâques prennent une tournure différente dans le paradis des Caraïbes françaises qu'est la Martinique. Alors que votre famille se régale de lapins et d'œufs en chocolat, les Martiniquaises et Martiniquais célèbrent le printemps avec une cuisine axée sur un mets local à base de crustacés : le crabe. Le matoutou de crabe (image ci-dessous fournie par l’Office du tourisme de la Martinique) était préparé à l'origine par les populations indigènes des Arawaks et des Caraïbes, mais il a gagné en popularité avec l'arrivée des Européens. Le crabe fournissait les protéines dont on avait le plus grand besoin, en particulier dans le cadre des traditions chrétiennes de jeûne pendant les 40 jours de carême précédant Pâques, qui excluaient la viande. De succulents crabes, assaisonnés d'ail frais, d'échalotes et d'oignons, reposent sur un lit de riz moelleux, infusé de tomates, de lime et d'herbes aromatiques, avec une douce chaleur apportée par des piments forts, et une touche de laurier et de cannelle. C'est devenu la principale tradition de Pâques en Martinique; les habitantes et habitants se préparent à des festins de crabe sur la plage des semaines avant Pâques. Participer à la danse du mât de mai en Grande-BretagneL'une des plus anciennes traditions printanières d'Angleterre remonte à d'anciens rituels païens célébrant la saison de la fertilité. Des jeunes filles vêtues de tenues printanières festives dansent autour d'un mât de mai – soit un grand mât en bois, souvent décoré de fleurs, de rubans et d'autres ornements – en tenant des rubans qui tissent un motif complexe. Il est généralement érigé dans un endroit central, sur la place d'un village ou d'une ville. (Image du haut, crédit photo : Getty)Bien que la célébration du 1er mai et la tradition du mât de mai aient diminué dans certaines zones urbaines, on a assisté à une résurgence de la tradition au cours des dernières décennies. De nombreux villages et villes d'Angleterre organisent encore des célébrations du 1er mai, avec des danses autour du mât de mai.De plus, les écoles, les groupes communautaires et les organisations culturelles organisent souvent des événements du 1er mai pour maintenir la tradition vivante et la faire connaître aux nouvelles générations. La danse du mât de mai est devenue un élément précieux du patrimoine culturel britannique, et des efforts sont faits pour la préserver et la promouvoir en tant que symbole de la communauté, du printemps et de la tradition en Grande-Bretagne. Où aimeriez-vous aller pour célébrer l’arrivée de l’été ? Parlez-en à votre conseillère ou conseiller en voyages dès aujourd’hui ! Tous droits réservés. Vous êtes autorisé à partager le contenu de cette page, mais sa publication, diffusion, réécriture ou redistribution est interdite.